Alors que le conflit armé s’intensifie dans les deux nations, l’intérêt pour les crypto-monnaies s’accroît également.
Les Ukrainiens achètent plus de bitcoins que jamais pour protéger leurs avoirs tout en repoussant une attaque de la Russie voisine.
Un rapport publié mardi par Arcane Research a montré que les Ukrainiens utilisaient Binance, la plus grande plateforme de crypto-monnaies au monde, pour acheter le stablecoin Tether et le bitcoin avec la hryvnia. (Une hryvnia ukrainienne vaut actuellement environ 0,033 dollar).
Les données d’Arcane montrent que le volume des transactions Tether-hryvnia en 24 heures est monté en flèche, passant d’un peu plus de 6 millions de dollars juste avant l’invasion à environ 8,5 millions de dollars. Au cours des six semaines précédentes, le volume a rarement dépassé 3 millions de dollars. En outre, les échanges de Bitcoin-hryvnia sur 24 heures sont passés d’environ 1 million à 3 millions de dollars.
« Comme les Russes, les Ukrainiens achètent également des crypto-monnaies comme jamais auparavant« , indique le rapport. « De nombreux Ukrainiens craignent que le système bancaire du pays ne s’effondre et se tournent vers les crypto-monnaies comme valeur refuge. »
Le rapport ajoute que les Ukrainiens qui fuient le pays peuvent « emporter une partie de leur richesse avec eux« , d’où l’augmentation du volume des transactions.
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, l’intérêt pour les crypto-monnaies est monté en flèche dans les deux nations.
Le gouvernement ukrainien a récemment déclaré qu’il recevrait du Polkadot – la 11e plus grande crypto-monnaie en termes de capitalisation boursière – après que des dons de plus de 20 millions de dollars en Bitcoin, Ethereum et USDT aient afflué dans le pays pour aider l’armée.
L’activité des crypto-monnaies a explosé en Russie avec la chute du rouble, la plupart de cette activité étant centrée sur le bitcoin et Binance.
Entre-temps, les plateformes d’échange ont également été confrontées à une pression croissante pour interdire les transactions avec des adresses russes. Coinbase et Kraken ont tous deux dit non.